Angie, sa dounia, son din, et ses soeurs mortelles

Nouvelle année!!!!!

Bismillah r rahmani r rahim

 

je transfère

 

 

QUESTION posée à 'Abdal'Azîz ibn Bâz -rahimahu Allah- 


"Nous sommes à la veille d'une nouvelle année et les gens s'échangent mutuellement des félicitations à l'occasion de la nouvelle année hégirienne [ou des vœux de bonne année] en se disant: [kullu °aamin wa antum bikhayr, formule qui peut être équivalent à : tous mes vœux de bien pour vous pour cette nouvelle année] quelle est donc le jugement au niveau de la législation concernant ces félicitations?" 


(...)Ensuite: En ce qui concerne le fait de se féliciter pour la nouvelle année alors nous ne connaissons à ce sujet aucune source provenant des pieux prédécesseurs, et je ne connais rien de la sunna ou du Livre d'Allah qui puisse prouver sa légifération (...)En revanche, si quelqu'un te précède par ceci alors il n'y a pas de mal à ce que tu lui répondes en lui disant "et toi également", s'il te dit "meilleurs vœux pour cette nouvelle année" rien n'empêche que tu lui répondes: "à toi aussi et nous demandons à Allah pour nous ainsi que pour vous tout le bien" ou autre chose semblable, mais en ce qui concerne le fait de commencer [d'être le premier à le faire] je ne connais aucune source[sur laquelle on peut se baser] "   

 

QUESTION posée au Cheikh Muhammad Saalah Al Uthaymin -rahimahu Allah


-concernant le jugement de souhaiter [ou de féliciter pour] la nouvelle année hégirienne et que doit-on répondre à celui qui nous félicite?


(...)Quant à toi ne précède personne par ceci car je ne connais rien venant des pieux prédécesseurs [as salaf] qui indique qu'ils se félicitaient mutuellement à l'occasion de la nouvelle année, mais plutôt, sachez que les pieux prédécesseurs n'ont adopté le mois de Muharram comme étant le premier de l'année qu'à l'époque du Califat de °Umar ibn al Khattâb (...)

 

QUESTION posée à Cheikh Saalah Al Fawzaan -hafidhahu Allah


 "Noble Cheikh, qu'Allaah vous accorde la réussite, beaucoup de gens s'échangent les voeux à l'occasion de l'entrée de la nouvelle année hégirienne, quel est donc le jugement de cela? Et parmi les expressions employées : "heureuse année" ou "kullu °aamin wa antum bikhayr", ceci est-il légiféré?"

Il a répondu: «Ceci est une innovation [bid’ah] (...) ils ne l'ont pas planifié afin d'en faire une fête ou même pour que soit échangés des vœux (...) 

 


RAPPEL:

Le Comité Permanent pour les Recherches Scientifiques et la Fatwa voit et entend les grands préparatifs organisés par les communautés juives, par les communautés chrétiennes et par ceux qui, tombés sous leur influences, s’affilient pourtant à l’Islam, et l’importance toute particulière qu’ils accordent à l’an 2000, s’ouvrant sur le troisième millénaire selon le calendrier grégorien. C’est pourquoi le Comité se voit dans la nécessité de conseiller et de clarifier pour l’ensemble des musulmans la réalité de cet événement, et le verdict de la loi religieuse purifiée à ce sujet. Ceci afin que les musulmans soient clairvoyants concernant leur religion, et afin qu’ils prennent garde à ne pas dévier vers les égarements des communautés qui ont encouru la colère d’Allah et qui se sont égarées. Nous disons donc

 

Déclaration du Comité Permanent pour les Recherches Scientifiques et la Fatwa [5] concernant la célébration du jour de l’an et en particulier concernant l’an 2000

 

 

Neuvièmement : c’est un honneur pour les musulmans que de se conformer au calendrier qui prend pour date de début l’exode de leur Prophète Muhammad Õáì Çááå Úáíå æÓáã. Ce calendrier a été accepté par les Compagnons - quAllah les agrée - de façon consensuelle. Ils se sont basés dessus sans célébrer de nouvel an hégirien, et les musulmans héritent de ce calendrier depuis quatorze siècles, et ce, jusqu’au jour d’aujourd’hui. C’est pourquoi il n’est pas permis au musulman de se détourner du calendrier hégirien pour adopter des calendriers d’autres communautés sur cette terre, comme le calendrier grégorien. En effet, ceci revient à échanger le meilleur pour le moins bon.

 

 As-Salâmu ‘alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh. Bismillâhi r-Rahmâni r-Rahîm. Louange à Allah le Seigneur de l’Univers ! Que le Salut et les Prières d’Allah soient sur le maître des premières et des dernières générations, notre maître et notre Prophète Mouhammad, ainsi que sur sa famille, ses Compagnons, et tous ceux qui suivent leur voie et qui s’accrochent à leur tradition jusqu’au Jour du Jugement Dernier ! Comme chaque fois la fin de l’année est une période où on voit et entend de la bouche de certains musulmans des choses plutôt étonnantes. On se souhaite un joyeux noël ou une bonne année 2010, bonne année de l’hégire (Système de calcul Lunaire/Solaire utilisé par les musulmans) ou on passe une soirée entre amis  ou familles spécialement ces jours-là de l’année.

  

Pourtant il est bien clair qu’il n’est pas permis au musulman de participer a ces fêtes même pour le souhaiter simplement ou pour offrir des cadeaux a des proches. Voici donc ci-dessous un article pour montrer au musulmans encore réticents et ceux qui ne savaient pas que ces fêtes ne sont pas permises.

 

Concernant les fêtes telles que Noël, le jour de l’an et d’autres événements liés aux différentes festivités religieuses comme païennes, les savants disent qu’il n’est pas permis d’y participer ou de les fêter – quand bien même la personne fait cela en le désapprouvant. Que ce soit dans le cadre du maintien des liens de parenté, ou encore dans le cadre professionnel etc.
 
Certaines personnalités religieuses comme populaires ont pu soutenir la permission dans ce sens, à l’exemple du SHeikh al-Qardhâwî qui a dit : « …je ne vois pas de mal à ce qu’un musulman souhaite une bonne fête à un non musulman lorsque ces deux personnes sont parentes, voisines ou collègues : ce sont des cas où les relations humaines nécessitent cela…Leur souhaiter bonne fête ne revient pas à reconnaître vrai ce qu’ils font, ni à être d’accord avec leurs croyances ou leurs pratiques religieuses. Il ne s’agit que de paroles de courtoisie, relevant de bonnes relations humaines… » Fatâwâ Mou’âssirah, 3/672-673 Ceci dit, l’unanimité des savants l’interdisent à la lumière des textes du Qor’ân et de la Sounnah.
Parmi ces preuves :
  
L’imâm Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) a expliqué – après avoir souligné le caractère blâmable du fait de féliciter les infidèles dans le cadre de l’un de leur mariage, ou une naissance, ou leur souhaiter prospérité, bonne santé et autre – que l’imâm Ahmad sur cela, a dans l’une de ses variantes, permis ces pratiques et dans une autre parole, il l’a interdit. Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) dit : « Quant aux félicitations lors des cultes propres aux infidèles, elles sont unanimement interdites. Il s’agit, par exemple, de les féliciter pour leurs fêtes et pour leur jeûne en disant « bonne fête » ou « joyeuse fête » ou d’autres expressions semblables. Si l’auteur de telles expressions ne tombe pas lui-même dans l’infidélité, il commet un acte interdit au même titre que la présentation de félicitations à quelqu’un qui se prosterne devant une croix. C’est même plus grave auprès d’Allâh et plus détestable que de féliciter quelqu’un pour avoir bu de l’alcool ou tué une personne ou commis des rapports sexuels illicites, et autres. Pourtant, nombreux sont ceux qui agissent de la sorte envers la religion et qui se comportent de cette façon tout en étant inconscient de la gravité de leurs actes. Quiconque félicite une personne auteur d’un acte de désobéissance ou d’une innovation ou d’une mécréance, s’expose à la colère d’Allâh » Kitâb « Ahkâm Ahl udh-Dhimma » de Ibn al-Qayyîm, p. 153-154.
  
Dans le même sens – SHeikh Ibn ‘Uthaymîn (rahimahullâh) – dit que l’interdiction de féliciter les infidèles pour leurs fêtes revêt la gravité dont parle Ibn al-Qayyîm parce qu’elle implique la reconnaissance de leurs pratiques impies et leur agrément, même si le musulman impliqué ne confirme pas l’infidélité. Toujours est-il qu’il est interdit au musulman de reconnaître les pratiques impies et de féliciter leurs auteurs, car Allâh – Ta’âla – ne les agréé pas. A ce sujet, Il dit :
  
« ..Si vous ne croyez pas, Allâh se passe largement de vous. De Ses serviteurs cependant, Il n’agrée pas la mécréance. Et si vous êtes reconnaissants, Il l’agrée pour vous »
Coran, 39/7

Et dit
« ….Aujourd’hui, les mécréants désespèrent (de vous détourner) de votre religion : ne les craignez donc pas et craignez- Moi. Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agrée l’Islâm comme religion pour vous. »

Coran, 5/3
 
Il est donc interdit de les féliciter à l’occasion de leurs fêtes, que ce soit dans le cadre du travail ou pas.
SHeikh (Ibn ‘Uthaymîn) dit encore que s’ils nous félicitent à l’occasion de leurs fêtes, nous ne leur répondons pas, car leurs fêtes ne nous concernent pas et ne sont pas agrées par Allâh – Ta’âla. Elles constituent des innovations dans leur religion. A supposer qu’elles renferment un fondement légal, elles ont été abrogées par l’Islâm apporté par Muhammad à toutes les créatures et à propos duquel Allâh – Ta’âla – dit :
  
« Et quiconque désire une religion autre que l’Islâm, ne sera point agréé, et il sera, dans l’au-delà parmi les perdants. »
Coran, 3/85

  
Il est donc interdit au musulman de répondre à leur invitation à cette occasion, cela impliquant une participation plus grave que la simple présentation de félicitations – nous dit Sheikh. De plus, il est également interdit aux musulmans d’imiter les infidèles en célébrant leurs fêtes, en échangeant des cadeaux, en distribuant des bonbons ou des repas ou en abandonnant le travail et d’autres actes semblables. Cela sur la base des propos du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam ) qui dit : « Quiconque cherche à ressembler à des gens leur est comparable » SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) dit dans son livre intitulé « Iqtidhâ as-Sirât al-Moustaqîm Moukhalafat asshâb al-Djahîm » : « Les imiter dans certaines de leurs fêtes les rend contents de leurs pratiques vaines. Cette imitation peut même leur donner l’idée d’essayer d’attirer les faibles, quand une occasion propice se présente à eux . »
  
Quiconque se comporte de la sorte commet un pêché ; qu’il le fasse par politesse ou par amitié ou pour d’autres raisons, car dans tous les cas, il s’agit de concession en matière de religion qui constitue un appui moral aux infidèles susceptibles de les rendre fiers de leur religion. Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 3/44-46 – Voir aussi Kitâb « Moudhâhirou al-Tachabah bil-Koufâr » de Achraf Ibn ‘Abdel-Hamîd, p. 425-427
 
Dans son livre encore « Iqtidhâ as-Sirât al-Moustaqîm Moukhalafat asshâb al-Djahîm » SHeikh Al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) est longuement revenu sur la question des fêtes et rencontres nouvellement inventées et qui n’ont aucun fondement en l’Islâm tout en les condamnant. Il soutient que la plupart des gens ne réalisent pas encore l’ampleur des torts que ces fêtes hérétiques font subir à la religion, notamment lorsqu’il s’agit de pratiques cultuelles instituées. Même les plus intelligents n’en saisissent qu’une infime partie.



15/12/2010
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