Angie, sa dounia, son din, et ses soeurs mortelles

Mois de Chaban et jeûn de ce mois ci

   Bismillah r Rahmani r rahim

 

je transfere

 

 

 D'après Mouadh Ibn Jabal (qu'Allah l'agrée), le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Allah considère toutes ses créatures la nuit du milieu de Cha'ban, alors il leur pardonne à tous sauf à l'associateur et à celui qui est en conflit avec son frère».
(Rapporté par Ibn Abi Asim et authentifié par Cheikh Albani dans silsila sahiha n°1144)

 

 JUGEMENT SUR LE JEÜN DU MOIS DE SHABAN

MOIS DE SHABAN

 

Question : Quel est le jugement sur le fait de jeûner pendant le mois de Sha’bân ?

Réponse : Jeûner pendant le mois de Sha’bân est une Sunna, de même qu’il est Sunna d’en jeûner la plus grande partie, au point que ‘Aishah a dit : « Je ne l’...ai pas vu jeûner plus que pendant le mois de Sha’bân. » (Al-Bukhârî). En raison de ce hadith, il convient de beaucoup jeûner pendant le mois de Sha’bân.

Les savants ont dit : le jeûne du mois de Sha’bân est semblable aux prières surérogatoires accompagnant les prières obligatoires.

Il est semblable à une introduction au mois de Ramadhân et un acte surérogatoire accompagnant le mois de Ramadhân. C’est pour cette raison que le jeûne est prescrit pendant le mois de Sha’bân.

De la même manière, le jeûne de six jours pendant le mois de Shawwâl a été prescrit, comme un acte surérogatoire avant et après l’acte obligatoire.

Le jeûne pendant le mois de Sha’bân contient un autre profit qui est d’établir et de préparer l’âme au jeûne, afin qu’elle soit prête à jeûner le mois de Ramadhân, et que son accomplissement lui soit aisé.

Source : Fatâwâ Arkân Al-Islâm, n°443.
Traduit par les Salafis de l’Est

Le mois de Cha`bân

O Allah ! Bénis-nous les mois de Rajab et de Cha`bân et fais-nous parvenir au mois de Ramadan !

Louange à Allah ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa fammille et tous ses Compagnons !

D’après l’Imam Ahmed et Nassâ'î, selon Usâma ibn Zayd, le Messager d’Allah jeûnait certains jours d’affilés à tel point que nous pensions qu’il ne s’arrêtait jamais ; et il mangeait certains jours d’affilés à tel point qu’il ne jeûnait plus si ce n’est deux jours par semaine qu’il consacrait séparément au jeûne en dehors des périodes où il jeûnait. Il n’y pas un mois où il se consacrait le plus au jeûne que pendant Cha`bân. Je lui posait la question à ce sujet : « Cher Messager d’Allah ! Tu te consacres au jeûne à tel point que tu ne le romps pratiquement plus, et tu interromps le jeûne à tel point que tu ne t’y consacres pratiquement plus si ce n’est deux jours que tu consacres séparément au jeûne en dehors des périodes où tu jeûnes.
- Quels sont ces deux jours ? Demanda-t-il.
- Le lundi et le jeudi, lui répondis-je.
- Au cours de ces deux jours, les œuvres sont exposées au Seigneur de l’univers, et j’aime être en état de jeûne lorsque mes œuvres Lui sont exposés.
- Je ne te vois pas autant jeûné les autres mois que pendant celui de Cha`bân.
- Les gens oublient ce mois qui se trouve entre Radjab et Ramadân ; c’est pourtant le mois au cours duquel les œuvres montent vers le Seigneur de l’Univers (soubhanahou wa ta`ala), et j’aime être en état de jeûne lorsque mes œuvres Lui sont montées. » [1]

Ainsi, il n’y a pas un mois en dehors du mois prescrit, où le Prophète jeûnait le plus que celui de Cha`bân ; il y jeûnait pratiquement (ou probablement) tout le mois [2]. Cependant, il ne lui plaisait pas que l’on puisse jeûner tous les jours de l’année sans interruption ; il disait même que la meilleure façon de jeûner était celle de Dawûd qui jeûnait un jour sur deux [3]. Or, selon Abû Hurayra, le Messager d’Allah a interdit de jeûner la deuxième moitié de Cha`bân [4] ce qui semble – du moins en apparence – contradictoire avec le Hadith précédemment cité. Plusieurs hypothèses ont été soulevées par les savants pour résoudre cette énigme [5]. En fait, pour concorder entre les textes, il suffit de dire que l’interdiction précédemment évoquée concerne celui qui voudrait commencer à jeûner à partir du milieu de Cha`bân. Quant à celui qui jeûne pendant tout le mois ou presque, il n’est pas concerné par cette interdiction [6].

Concernant les mérites du mois de Cha`bân, nous pouvons recenser le Hadith rapporté par Tabarânî et ibn Hibbân, et selon lequel Allah considère toutes Ses créatures la nuit au milieu du mois de Cha`bân.

Au cours de cette nuit, Il pardonne à tout le monde en dehors du païen et de deux individus en conflit [7]. Par contre, aucun rituel n’est spécialement légiféré cette fameuse nuit. Il existe certes un texte qui encourage à s’y consacrer en prière et à consacrer la journée suivante au jeûne, mais celui-ci n’a aucune origine qui ferait autorité. Selon `Alî (radiya Allahou `anhou) en effet, le Prophète aurait dit : « Consacrez la nuit du milieu du mois de Cha`bân à la prière, et consacrez le jour suivant au jeûne car Allah (soubhanahou wa ta`ala) descend au premier ciel au coucher du soleil pour y déclarer : y a-t-il quelqu’un qui réclame Mon pardon pour que Je lui pardonne ? Y a-t-il quelqu’un qui Me demande de l’enrichir pour que Je l’enrichisse ? Y a-t-il quelqu’un qui subit un malheur pour que Je l’en soulage ? Il reste ainsi à énumérer tel et tel cas jusqu’à l’aube. » Bien qu’ibn Rajab s’est contenté de dire que cette annale est simplement faible (Da`îf) [8], le spécialiste contemporain Chaykh el-Albânî fait remarquer qu’elle est purement et simplement inventée (Mawdû`) [9].

Quoi qu’il en soit, dans l’hypothèse où il y aurait une annale authentique sur les mérites de cette nuit-là – en dehors de celle que nous avons évoquée – cela ne justifie pas d’innover au cours de cette fameuse nuit des pratiques quelconques et encore moins de s’y adonner en groupe. Chaykh el-Islâm ibn Taymiya souligne à ce sujet : « Il existe deux sortes de prières surérogatoires en groupe. L’une d’entre elles se fait usuellement en assemblée comme la prière de l’éclipse (Kusûf), la prière de la pluie (istisqâ), la prière les nuits du Ramadhan (Tarâwîh ndt.). Ces prières se font toujours en assemblée conformément à la Tradition.

L’autre sorte de prière concerne celle qu’il n’est pas légiféré de faire usuellement en assemblée comme les prières rattachées à l’office (Rawâtib), la prière du matin (Duhâ), et la prière de salutation à la mosquée (Tahya el-Masjid), etc. il est ainsi autorisé de les faire en groupe de temps à autre en assemblée. Or, en dehors de ces deux catégories, il n’est légiféré de faire aucune prière en assemblée ; c’est même une innovation détestable.

En effet, le Prophète , les Compagnons, et leurs Successeurs n’avaient pas pour habitude de se réunir en vue de faire d’autres prières que celles que nous avons citées. Le Prophète a tout au plus occasionnellement formé un petit groupe pour faire une prière facultative. Il avait l’habitude de prier la nuit seul, mais une nuit qu’ibn ‘Abbâs passait chez lui, il lui fit profiter de prier avec lui. Une autre nuit, il l’a fait avec Hudhayfa, et une autre fois avec ibn Mas`ûd. Un jour, il s’est joint à `Utbân ibn Mâlik el-Ansârî qui l’avait invité à prier dans sa Musalla (son lieu de prière). Un autre jour, il a présidé la prière devant Anas, sa mère, et un orphelin.

Cependant, la plupart de ces pratiques surérogatoires, il les faisait seul. Or, les pratiques facultatives que nous venons de citer sont rattachées à la tradition. Quant à innover une forme de prière spéciale ayant un nombre de Rak`a et une lecture déterminée, qui serait fixée à un moment déterminé, et que l’on ferait en groupe de façon usuel comme les prières sur lesquelles la question fut posée, à l’exemple de Salat Raghâ'ib le premier vendredi de Radjab, l’Alfiya le premier jour de Rajab, ou au milieu de Cha`bân, ou encore la prière qui a lieu la vingt-septième nuit du mois de Rajab, il faut savoir que ce genre de prières n’est pas légiféré à l’unanimité des grandes références de l’Islam comme l’ont souligné les savants qui font autorité.

Seul un innovateur ignorant peut inventer une telle pratique. Ouvrir la porte à de telles choses signifierait de modifier la législation musulmane, et d’avoir une part du blâmé orienté à ceux qui légifèrent dans la religion d’Allah ce qu’Il ne leur a pas autorisé mais certes Dieu Seul le sait ! » [10]

S’il est vrai que certains anciens réservaient certaines pratiques à l’occasion de cette fameuse nuit, [11] non seulement cela ne justifie pa

 

 

 


D'après Mouadh Ibn Jabal (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Allah considère ses créatures la nuit du milieu de Cha'ban, alors il leur pardonne à toutes sauf à l'associateur et à celui qui est en conflit avec son frère ».
(Rapporté par Ibn Abi Asim et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°1144)


عن معاذ ابن جبل رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم :  يطلع الله تبارك و تعالى إلى خلقه ليلة النصف من شعبان ، فيغفر لجميع خلقه إلا لمشرك أو مشاحن

Parmi les points que nous pouvons tirer de ce hadith :
- l'immensité de la miséricorde d'Allah
- le mérite de la nuit du milieu de Cha'ban
- la gravité d'être en conflit avec un musulman
- la gravité de pratiquer l'association à Allah et l'importance pour le musulman de connaître l'association et ses différents types afin de pouvoir s'en écarter

Il est rapporté du compagnon Houdheyfa Ibn Al Yaman (qu'Allah l'agrée) qu'il a dit: « Les gens interrogeaient le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) sur le bien mais moi je l'interrogeait sur le mal de peur qu'il ne me rattrape ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°7084 et Mouslim dans son Sahih n°1847)



17/10/2010
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