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fatwa

BISMILLAH R RAHMANI R RAHIM

 

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Fatwa sur l'éducation des enfants




Cheikh Ibn Othaimine





Question: Quelle est la voie islamique idéale pour éduquer les enfants afin qu’ils soient vertueux et dotés de bonnes qualités ?

Réponse : La responsabilité de l’éducation incombe au mari et non à l’épouse tant que celui-ci jouit de la raison et de la piété, comme l’a dit le Messager d’Allah :
« L’homme est berger dans sa famille et il lui sera demandé compte au sujet de ses ouailles ».
Ainsi, il n’est pas permis à la femme de s’ériger en obstacle entre les enfants et le père qui veut les éduquer, comme le font beaucoup de femmes peu instruites qui empêchent le père de corriger le comportement de leurs enfants et de leur donner une bonne éducation. C’est une façon de s’interposer indûment entre l’homme et son devoir.
Il incombe à l’époux d’être un vrai chef de famille, un homme au sens fort du terme, un homme qui ne se laisse pas fléchir par sa tendresse paternelle, mais qui place plutôt l’intérêt de la famille au-dessus de toute considération, car l’affection peut parfois être à l’origine d’un laisser-aller en matière d’éducation et d’orientation.
Quant à la voie idéale de l’éducation évoquée dans la question, le sage sait comment s’y prendre : le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a recommandé à sa communauté
d’ordonner la prière aux enfants dès l’âge de sept ans et de les punir, s’ils la négligent à l’âge de dix ans. Cela prouve que l’enfant peut supporter la correction et en tirer profit, mais à bas âge, la correction n’est pas utile pour l’enfant, il faut privilégier plutôt le bon exemple, les conseils, les encouragements qui parviennent au cœur.

Mais si les enfants grandissent et atteignent l’âge indiqué par le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) pour subir la correction disciplinaire, cette correction doit rester exceptionnelle et être utilisée en dernier recours seulement, lorsque les autres moyens ont échoué. Même dans ce cas, il faut savoir faire preuve de mesure et ne pas tomber dans une sévérité disproportionnée par rapport à l’objet de la faute.

Si l’homme utilise la sagesse et tous les moyens adéquats, il ne se limitera pas à cela, mais devra faire de l’invocation et du soutien d’Allah ses plus grands recours pour la réussite de l’éducation de ses enfants, car si Allah ne soutient pas l’homme dans ses entreprises, elles seront toutes vouées à l’échec et à la perte. Qu’Allah nous accorde la réussite.

[Le Cheikh Ibn Othaimine : Fatawa Manaril



22/09/2011
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