Angie, sa dounia, son din, et ses soeurs mortelles

oeuvrez avant votre mort

Bismillah r rahmani r rahim

 

je transfère

 

Bismilehi ArRahmani ArRahimi
 
 
 
 
As Selem Alaykum Wa Rahmatullah Wa Barakatuh
 
 
 
Muhammad Ibn Sâlih Al-'Uthaymîn 

 
Selon Abû Hurayrah, qu'Allah l'agrée, le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æÓáã) a dit : « Quand le fils d'Adam meurt, son œuvre s'arrête sauf dans trois choses :
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- Une aumône continue.

- Une science dont les gens tirent profit.

- Un enfant pieux qui invoque pour lui.

Rapporté par Muslim. Hadith n°1383 dans Riyâdh As-Sâlihîn

Il y a dans ce hadith l'incitation à s'empresser d'accomplir de bonnes œuvres car la personne ne sait pas quand la mort va le surprendre. Elle doit donc se hâter de faire de bonnes actions avant que ne cessent ses œuvres, qui vont élever son rang auprès d'Allah (ÊÚÇáì) et sa récompense. Il est connu qu'aucun de nous ne sait ni quand ni où il va mourir. Conformément à ce qu'Allah (ÊÚÇáì) dit :

æóãóÇ ÊóÏúÑö& #1610; äóÝúÓñ ãóÇÐóÇ ÊóßúÓöÈõ ÛóÏðÇ æóãóÇ ÊóÏúÑöí äóÝúÓñ ÈöÃóíøö ÃóÑúÖò ÊóãõæÊõ Åöäøó Çááøóåó Úóáöíãñ ÎóÈöíÑñ

« Et personne ne sait ce qu'il acquerra demain, et personne ne sait dans quelle terre il mourra. » Luqmân, v.34

Etant ainsi, la personne raisonnable doit saisir les occasions de la vie dans l'obéissance à Allah (ÊÚÇáì) avant que ne lui vienne la mort sans qu'il ne se soi t donné de peine de revenir à Allah et sans s'être repenti.

« son œuvre s'arrête » : cela englobe toute œuvre qui ne sera plus inscrite ni en sa faveur ni en sa défaveur une fois mort car il est passé dans la demeure de la rétribution. La maison des œuvres est cette vie ici-bas. Après cela, ce sont toutes des étapes de rétribution, sauf trois (œuvres) : « une aumône continue » : c.-à-d. que la personne fait aumône d'une chose qui demeure. La meilleure de ces choses est les mosquées. La construction des mosquées est une aumône continue car la récompense de celui qui les bâtit demeure tant qu'elles existent, nuits et jours. Les Muslimins restent dans les mosquées pendant leurs prières, leurs lectures, leur apprentissage, leur enseignement et autres...

Et parmi les aumônes continues, faire le legs d'un logis (ou terre), d'un jardin ou quelque chose de semblable pour les pauvres et les démunis, pour des étudiants en science, ou les combattants dans la voie d'Allah...

La publication de livres bénéfiques que les Muslimins lisent et dont ils tirent profit fait aussi partie des aumônes continues Que ce soient des livres d'auteurs contemporains ou d'antan. L'important est que ce soient des livres qui profitent aux Muslimins après lui.

Réparer des routes fait aussi partie des aumônes continues : si une personne répare des routes, en écarte les obstacles, et que les gens continuent à en profiter, alors cela fait partie des aumônes continues. La règle dans les aumônes continues est : toute œuvre pieuse qui perdure pour les gens après lui.

Quand à la deuxième oeuvre: « Une science dont les gens tirent profit. »

C'est la plus générale, la plus globale et la plus bénéfique : que la personne laisse derrière elle une science dont profitent les Muslimins. Qu'elle soit héritée après lui par l'apprentissage oral ou par écrit. L'écriture de livres, enseigner aux gens et l'échange de ces con naissances : tant que tout cela perdure, la récompense de celui qui les a enseignés continue car les gens profitent de cette science léguée.

Quand à la deuxième oeuvre: « Un enfant pieux qui invoque pour lui »

« Un enfant » englobe le sexe masculin et féminin, c-à-d un fils ou une fille. Cela englobe ton propre fils, ta propre fille, les fils de tes fils, les fils de tes filles, les filles de tes fils, les filles de tes filles, et ainsi de suite... Un enfant pieux qui invoque pour la personne après sa mort fait aussi partie des choses par lesquelles la personne est récompensée.

Et observez bien ce que le prophète (Õáì Çááå Úáíå æÓáã) a dit : « Un enfant pieux qui invoque pour lui ». Il n'a pas dit : un enfant pieux qui prie pour lui, ou qui lit le Coran pour lui, sort des aumônes en sa faveur, ou jeûne pour lui... Non, il n'a pas dit cela malgré que ce soient toutes des œuvres pieuses. Il a plutôt dit : « Un enfant pieux qui invoque pour lui ». Il y a ici une preuve que les invocations pour son père, sa mère, son grand-père, sa grand-mère sont meilleures que sortir des aumônes en leur faveur, meilleures que prier ou jeûner pour eux. Car il n'est pas possible que le prophète (Õáì Çááå Úáíå æÓáã) n'indique pas à sa communauté ce qu'il sait être le mieux pour elle. Les prophètes envoyés par Allah n'ont recommandé à la communauté que ce qu'ils savent lui être le plus bénéfique. Si le prophète (Õáì Çááå Úáíå æÓáã) savait que les aumônes sorties en faveur de tes parents étaient meilleures que les invocations, il aurait dit les aumônes et non les invocations. On est ici dans une situation où l'on parle des œuvres. Vu qu'il a mis de côté ces œuvres p our en venir aux invocations, on sait avec certitude et sans aucune ambiguïté que les invocations sont meilleures. Donc si une personne demande : qu'est ce qui est mieux : sortir des aumônes en faveur de mon père ou invoquer en sa faveur ? Nous disons : les invocations sont meilleures, car c'est ainsi que le prophète (Õáì Çááå Úáíå æÓáã) nous a conseillés. Il a en effet dit : « Un enfant pieux qui invoque pour lui ».

Ce qui est étonnant c'est que l'opinion générale des gens est de penser que si la personne sort des aumônes pour son père, jeûne un jour pour lui, lit une partie du Coran pour lui ou autre, que cela est mieux que les invocations. La source de tout cela est l'ignorance. Sinon, celui qui observe attentivement les textes sait que les invocations sont meilleures. C'est pour cela que le prophète n'a préconisé dans aucun hadith, ni aucune parole, les œuvres pieuses faites pour les parents. L'Imam Malik a dit : Les compagnons ont interrogé le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æÓáã) au sujet de certaines choses, comme est-ce qu'on sort des aumônes en faveur du père et de la mère une fois morts ? Il répondait : oui, il n'y aucun mal. Mais il n'a pas encouragé sa communauté ni ne les a orientés vers cela. Plutôt, Sa'd Ibn 'Ubâdah lui a demandé est-ce qu'on fait aumône de son jardin pour sa mère après sa mort ? Le prophète (Õáì Çááå Úáíå æÓáã) a alors dit oui. Et un homme lui a demandé : O prophète d'Allah, ma mère est morte subitement, est ce que je sors des aumônes en sa faveur ? Il a dit oui. Mais quand il a voulu établir une législation générale pour sa communauté, il a dit : un enfant pieux qui invoque pour lui.

Je demande à Allah de nous pardonner ainsi qu'à nos paren ts, et à l'ensemble des Muslimins.

Source : explication de Riyâdh As-Sâlihîn faite par Shaikh Muhammad Ibn Sâlih Al-'Uthaymîn, hadith n°1383. vol.2, p1482
 



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12/01/2011
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